Bilan définitif de l’accidentalité routière 2017

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Légère baisse de la mortalité routière en 2017 en dépit d’une augmentation du nombre d’accidents corporels et de blessés

En 2017, 3 684 personnes ont perdu la vie sur les routes en France.

Avec 54 décès de moins qu’en 2016, la mortalité routière est en légère baisse de -1,4%.

Les autres indicateurs de l’accidentalité sont en hausse : les accidents corporels de + 2,2%, les personnes blessées de + 1,3%, ainsi que les hospitalisations à la suite d’un accident routier de +2%.

triangle warning posé sur la chaussée

Forte hausse de la mortalité motocycliste et hausse de celle des cyclistes

669 motocyclistes sont décédés sur les routes en 2017, soit une hausse de +9% (56 personnes) par rapport à 2016. L’augmentation la plus fort touche les jeunes motards de 18 à 24 ans et leurs aînés de 35 à 44 ans avec 64 personnes de tuées de plus par rapport à 2016. Mais la classe d’âge la plus touchée reste les 25 à 34 ans avec 161 personnes décédées.

La mortalité routière augmente également chez les cyclistes avec 173 décès, soit 11 de plus qu’en 2016. 44% des cyclistes tués avaient 65 ans ou plus.

Chiffres stables pour les automobilistes et baisse pour les piétons

La mortalité des automobilistes, qui représente à elle seule plus de la moitié des morts dans un accident de la route reste quasiment stable par rapport à 2016. En revanche, la mortalité des seniors augmente de 26 tués pour les 65 à 74 ans (193 tués) et de 11 tués pour les seniors âgés de 75 ans ou plus (292 tués).

La mortalité des piétons revient au niveau de 2010 avec 484 personnes décédés soit 75 décès en moins qu’en 2016. Pres de 50% des piétons tués avaient 65 ans ou plus.


Les classes d’âge et les principaux facteurs d’accident.

Par tranche d’âge, c’est toujours les 18 à 24 ans qui sont en sur-risque (108 tués par million d’habitants), ainsi que les 75 ans et plus (88 tués par million d’habitants). Les seniors de plus de 65 ans représentent désormais un peu plus d’un quart de la mortalité routière (+25,2%).

Trois-quarts des personnes tuées ou blessées gravement dans un accident de la route sont des hommes (77% en 2017). De plus, 82 % des auteurs présumés d’accidents mortels sont également des hommes alors qu’en dehors des trajets professionnels, le nombre de kilomètres parcourus par les hommes conducteurs n’est que légèrement supérieur à celui parcouru par les femmes conductrices.

La vitesse excessive ou inadaptée demeure la principale cause de la mortalité sur les routes de France. Elle apparaît dans un accident mortel sur 3 et est la cause principale des accidents mortels des 18 à 24 ans (45%) et les 25 et 34 ans (41%).

Le facteur alcool est surreprésenté chez les auteurs plus âgés (27% des 25 à 34 ans), tout comme l’usage illicite de stupéfiants (15% de cette même classe d’âge).

L’inattention au volant et les difficultés à respecter les priorités sont plus marquées chez des auteurs présumés d’accidents bien plus âgés. Ils représentent respectivement 13% et 24% des 75 ans et plus.


traces de freinage sur la route