Objets connectés : autonomes et à haut risque ?

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Les objets connectés toujours plus autonomes, l’IoT en forte croissance – comment connaître le niveau de sécurité offerte ?

exemples d'objets connectés au domicile

Créé le 13/12/14, modifié le 30/08/23

Zoom sur la sécurité des nos objets connectés dans Les Echos cette semaine.

Plusieurs scénarios possibles sont évoqués : le voisin passionné de la Dark Net qui pirate votre frigo connecté pour commander 2 000 € de Champagne à livrer chez lui, bien sûr !

Ou encore le piratage possible d’un réseau électrique via 15 000 ampoules connectées allumées simultanément pour faire propager un virus…

Des experts en cyber-sécurité, qui tout comme DIGITEMIS, porteur du projet IoTrust pour la Fondation MAIF, sont d’avis que la sécurité des objets connectés reste encore un point faible aujourd’hui.

Comment installer la confiance entre objet et utilisateur ? Et si nous pouvons labelliser les objets connectés ?

Le projet IoTrust a développé une plate-forme technique pour analyser les flux de données en provenance des objets connectés afin de vérifier leur conformité à la législation.

Un référentiel a été créé, comportant 17 critères, qui permet d'établir un label (de A à D).

Ce label informera le consommateur sur le respect du droit en vigueur, la présence d’informations préalables au traitement des données, la fiabilité des flux et la pertinence des traitements réalisés par le fournisseur.

14 objets connectés représentatifs du marché (balance, brosse à dents, drone, bracelet, etc.) ont déjà été testés et se sont vus attribuer une note relative au label qualité IoTrust.

La platefome est désormais ouverte au public. Vous y trouverez tous les objets connectés testés, des mini clips de sensibilisation pour les consommateurs, ainsi qu’une section dédiée aux industriels du secteur de l’Internet des objets cherchant à se faire labelliser.

Affaire à suivre !

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