De 90 à 80 km/h, quel impact pour le freinage d’urgence ?

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La vitesse, première cause des accidents mortels (31%) sur les routes de France – quel sera l’effet de sa réduction sur le freinage d’urgence ?

Personnes qui attendent de l'assistance au bord de la rute ayant mis leur triangle rouge

Dès le 1er juillet 2018, la vitesse maximale autorisée passera de 90 à 80 km/h sur les routes à double sens sans séparateur central.

Est-ce qu’une réduction de vitesse de 10 km/h changera réellement grand chose en cas d’accident ?

Démonstration faite par la Sécurité Routière et l’Utac-CERAM, experts et spécialistes d’essais et d’expertises sur circuit routier. 

Oui ! En cas de freinage d’urgence, la vitesse peut tout changer, notamment la violence du choc. Avec une vitesse de 90 km/h, le risque existe toujours de heurter un obstacle à 50 km/h en cas de freinage d’urgence.

En revanche, à 80 km/h, l’obstacle peut être évité !

Le Conseil national de la sécurité routière indique qu’une réduction de vitesse à 80 km/h sur ces routes permettrait de sauver entre 300 et 400 vies par an, car plus de la moitié de la mortalité routière survient sur cette portion du réseau routier (51%).

Découvrez la collaboration entre la Fondation MAIF et l’Utac-Ceram sur le freinage automatique d’urgence sur piéton.

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