Trop peur de vous refaire du mal pendant votre rééducation ?

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Franck et Didier sont de retour avec une histoire absolument poilante pour nous parler de l’anxiété de re-blessure.

Un homme qui crie , choqué

Créé le 24/08/20, modifié le 21/09/23

C’est quoi la trichophobie ? - CKFD Episode 7

Un accident de curling, et voilà notre héros Didier immobilisé. A-t-il poussé la brosse trop loin ? Comment va-t-il se remettre de ses blessures ?

Après l’accident vient la rééducation. Parfois, il est difficile de surmonter la peur de se faire mal, ce qui peut nuire à la rééducation. A l’inverse, il ne faut pas retourner trop vite à la séance de sport.

Les chercheurs de l’Université de Lille ont développé un modèle pour mesurer l’anxiété de re-blessure après un accident corporel pendant les phases différentes de la rééducation. Ce modèle a été utilisé pour développer une application qui permet de tester votre propension au risque et vos niveaux d’anxiété de manière implicite et explicite. En savoir plus.

Et vous ? Testez votre appétence au risque avec l’application CASSE-COU

L’équipe de recherche a mis en évidence que l’anxiété de la reblessure est plus liée à la reprise des activités plutôt qu’à la rééducation, cependant il est plus pertinent de la mesurer et de l’utiliser pendant la rééducation et donc, avant la reprise des activités sportives.

Pourquoi ?

La recherche démontre que si nous sommes anxieux à l’idée de nous reblesser, la rééducation, primordiale pour recouvrer toutes nos capacités, sera moins efficace. Le cadre de la rééducation est sécurisé et les risques sont limités pour les patients – prendre en charge l’anxiété de re-blessure à ce stade ne peut être que bénéfique.

L’anxiété de re-blessure peut être bénéfique au moment de la reprise des activités sportives.

En effet, ne plus ressentir de douleur peut engendrer une fausse impression de guérison qui amène à prendre des risques, voire à la reblessure.

Les chercheurs conseillent donc de diminuer l’anxiété de la reblessure pendant la rééducation, sans toucher à celle liée à la reprise des activités sportives. Ils pensent qu’il est possible d’obtenir une diminution de cette anxiété dans un contexte, sans qu’elle soit effacée dans un autre.

Plus de prise en charge de l’anxiété en rééducation = une rééducation plus efficace, et sans prise en charge lors de la reprise des activités sportives = moins de prise de risque et moins de reblessure !



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